Dans la matinée de ce jeudi 18 janvier 2024, une délégation de l’Assemblée nationale conduite par le président Louis Gbèhounou VLAVONOU s’est rendue au domicile du journaliste chroniqueur, écrivain et historien Jérôme Carlos rappelé à Dieu le lundi 15 janvier 2024. L’autorité parlementaire est allée présenter de vive voix les condoléances de la représentation nationale à son épouse et à la famille de ce vétéran de la plume et du micro qui jouissait d’une réputation dépassant les frontières du Bénin.
« …Nous sommes honorés de vous recevoir ici au domicile de Jérôme Carlos qui nous a quittés précipitamment. Malgré votre agenda que nous savons très chargé, vous avez tenu à faire le déplacement. Nous vous en serons reconnaissants… » a dit Maurille Carlos, frère du défunt Jérôme Carlos au nom de la famille.
À son tour, le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a dit combien il était surpris d’apprendre la mort de celui-là qu’il appelait affectueusement professeur. Il ajoute que le 9 décembre dernier, il a même déjeuné avec lui et sa tendre épouse. « ….Nous sommes venus vous témoigner notre proximité priante… » a renchéri le numéro 1 des députés.
Après avoir signé le cahier de condoléances, le président Vlavonou s’est confié à la presse: « …J’ai connu Jérôme Carlos quand j’étais au Lycée et il était l’un de nos professeurs que nous admirions beaucoup. C’était le début d’une vie d’amitié. J’étais toujours heureux de lire ses chroniques et de l’écouter aussi sur la radio Capp FM. Nous avons repris contact et il était l’un de nos formateurs au niveau du syndicat que je dirigeais à la douane à l’époque. Je l’invitais régulièrement à venir nous donner des enseignements sur le militantisme et il le faisait avec beaucoup de plaisir. Le Président Mathurin Nago alors qu’il était président de l’Assemblée nationale l’avait déjà distingué comme homme de culture et il l’avait proposé à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie au grade de chevalier dans l’ordre de la pléiade du dialogue et de la culture. Et lorsque moi-même je suis devenu président de l’Assemblée nationale, voyant tout ce qu’il faisait comme travail au niveau de la presse, de ses chroniques qui était source d’inspiration pour beaucoup de formateurs, je l’ai aussi proposé à l’Assemblée parlementaire de la Francophonie pour être décoré dans l’ordre de la pléiade où il a été fait officier dans l’ordre de la pléiade du dialogue et de la culture. Quelqu’un comme ça qui a une dimension internationale mérite d’être célébré. C’était notre manière à nous de le célébrer de son vivant. Aujourd’hui il a achevé sa course et qu’il reçoive de l’Eternel, la palme d’or qui lui est due. Le Seigneur le lui revaudra et que son âme repose en paix… »
POLO. AHOUNOU
