24 heures après la présentation de sa lettre de créance au chef de l’État, le nouvel ambassadeur de la République d’Angola près du Bénin, Dr José BAMÓQUINA ZAU, a été reçu ce vendredi 1er mars 2024 au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo par le président Louis Gbèhounou VLAVONOU. Pendant environ une heure, les deux personnalités ont évoqué les questions de renforcement des relations entre les Parlements béninois et angolais. Lire ci-dessous le point fait à la presse parlementaire par le diplomate angolais.
« …Comme vous le savez, c’est à peine hier que nous avons présenté notre lettre de créance à son excellence M. le Président de la République et naturellement nous devrions venir ici dans la maison des lois pour voir le représentant du peuple au plus haut niveau et lui présenter notre sentiment de respect et de fierté pour être reçu ici au Bénin. C’est la personne idéale pour nous recevoir dans cette maison des lois. Et vous le savez aussi, l’Angola et le Bénin sont des pays frères; les deux peuples sont frères depuis belle lurette. Le peuple béninois a toujours été aux côtés du peuple angolais. Si nous repartons en arrière au moment de la lutte pour la libération de l’Angola, vous savez comment le Bénin a eu à donner de son meilleur pour que l’Angola puisse arriver au point où il se trouve actuellement. De plus, beaucoup de fils de l’Angola sont passés par ici et avec fierté, le Bénin est resté une référence. Ici à la maison des lois, nous avons abordé certains thèmes qui sont liés surtout au renforcement des relations entre les parlementaires, les commissions parlementaires. Il y a eu des visites dans un passé très récent des parlementaires béninois en Angola. Ils y ont participé à deux grands sommets. C’est un signal aussi fort qui nous donne encore plus une responsabilité plus grande pour que nos relations soient plus renforcées. La maison des lois, comme vous le savez, a été un acteur majeur pour les réformes. Toujours quand ce sera nécessaire, cette maison des lois sera appelée à donner son meilleur dans les relations diplomatiques, dans la reformulation des termes d’intérêt commun. Et nous pensons toujours continuer à compter dans ce que le Parlement béninois fait et continuera de faire pour que les deux peuples puissent gagner en plus de façon robuste en matière économique et en matière de partage des questions d’intérêt commun et pourquoi pas suivre de façon ferme le chemin du développement économique durable… »
Propos recueillis par Hermann OBINTI
