Prévention de l’extrémisme violent et lutte contre le terrorisme au Bénin : Le Parlement béninois initie un débat citoyen avec l’appui de l’Institut Républicain international | Assemblée Nationale du Bénin

Prévention de l’extrémisme violent et lutte contre le terrorisme au Bénin : Le Parlement béninois initie un débat citoyen avec l’appui de l’Institut Républicain international


 

 

La salle 22 de l’université de Parakou a accueilli ce lundi 6 mai 2024 une causerie-débat sur la prévention de l’extrémisme violent (EV) et la lutte contre le terrorisme. Organisée par l’Institut parlementaire du Bénin (IpaB) avec l’appui de l’USAD à travers l’IRI, cette causerie-débat a permis d’éclairer les populations du Nord du Bénin sur les causes et conséquences de l’extremisme violent (EV) dans les régions attaquées ; de partager avec les citoyens, les actions menées par l’Etat pour endiguer le phénomène ; d’outiller les populations quant à leur implication dans la PEV et la lutte contre le terrorisme ; d’aider à la diffusion de la causerie-débat et des messages de sensibilisation par voie de presse dans les régions en proie à l’EV. Ceci, à travers cinq panels animés par des députés, des acteurs de la société civile, des élus locaux et autres spécialistes des questions de l’extrémisme violent et de terrorisme.

El-Hadj Affissou Anonrin

En ouvrant cette activité au nom du Président Louis Gbèhounou Vlavonou, le premier vice-président de l’Assemblée nationale du Bénin, Barthélémy Kassa a remercié l’Institut Républicain international (IRI) pour avoir accepté accompagner cette initiative qui est à sa première édition. Il n’a pas aussi oublié l’USAID pour ses soutiens au Parlement béninois.

« La tâche qui nous incombe aujourd’hui n’est pas seulement de discuter de politiques et de législations, mais également de réaffirmer notre engagement envers les principes fondamentaux de la démocratie et de la justice », a dit Barthélémy Kassa pour qui, il est désormais impérieux de travailler la main dans la main pour renforcer les liens entre États et les citoyens afin de promouvoir une culture de prévention, de dialogue et de résilience face à l’extrémisme violent.

Bien avant l’intervention du Président Kassa, c’est de le Recteur de l’Université de Parakou, Michel Sogbossi qui s’est dit très honoré d’accueillir cette causerie-débat qui aborde une thématique qui est d’actualité. Il s’est aussi dit solidaire de toutes les décisions qui seront issues de ce rendez-vous d’échange.

Dans sa prise de parole, l’honorable Romarique Mèdégan Fagla, Directrice de l’Institut parlementaire du Bénin a rendu un vibrant hommage à toutes les personnes et familles victimes du terrorisme et de l’extrémisme violent. Elle n’a pas manqué de remercier l’Institut républicain international et l’ensemble des partenaires qui appuient l’institut qu’elle a l’insigne honneur de diriger. Sa reconnaissance est aussi allée au Président Louis Gbèhounou Vlavonou pour avoir autorisé cette activité qui a le bénéfice de créer un cadre d’échange pour sensibiliser, conscientiser, rendre réceptifs et attentifs tous les participants aux manifestations liées au terrorisme ainsi qu’aux défis liés à son éradication. Ce cadre a-t-elle dit, mérite d’être entretenu par d’autres mécanismes… Elle reste d’ores et déjà convaincue que si nous restons unis, chacun de nous apportera sa contribution à la lutte contre ce fléau.

Pour sa part, David A. Thiriby de l’IRI a une fois encore renouvelé sa gratitude à l’Assemblée nationale pour le partenariat soutenu entretenu depuis quelques années. Ses remerciements sont aussi allés à l’endroit du Président Louis Gbèhounou Vlavonou qui a toujours démontré un engagement personnel à faire avancer ce partenariat.  » L’IRI reconnaît l’importance de la participation citoyenne à la construction d’une société résiliente face au phénomène de l’extrémisme violent et du terrorisme « , a dit le Représentant résident de l’IRI au Bénin.

L’intervention de Latifatou Waïdi, Présidente du Coscep a surtout mis l’accent sur la nécessité de poursuivre les campagnes de sensibilisation des citoyens, de formation des personnes ressources et de plaidoyer à l’endroit des autorités pour la conservation de la paix et la cohésion sociale. Face au mal qui persiste, elle a suggéré de ne pas baisser les bras face à ce fléau qui affaibli notre tranquillité et perturbe sérieusement notre développement.

Pour le moins qu’on puisse dire, les fruits ont porté la promesse des fleurs. Les interventions au cours des différents panel ont montré que l’IPaB ne s’est trompé en initiant cette causerie-débat et l’IRI a vu juste ne apportant son appui financier.


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