Une forte délégation des responsables du sous-comité « Prévention contre la torture » des Nations unies avec à leur tête Abdallah OUNNIR, Chef du Groupe Afrique au sein dudit sous-comité était au cabinet du Président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU dans la matinée de ce jeudi 16 mai 2024. Au cœur des échanges, l’état d’avancement du projet de loi qui va créer le mécanisme national de prévention de la torture au Bénin.
Dans son point fait à la presse parlementaire à sa sortie de l’audience, Abdallah OUNNIR, Chef du Groupe Afrique au sein du Sous-comité « Prévention contre la torture » des Nations Unies est revenu sur les raisons de sa visite au Président du Parlement béninois: « …Il est question de savoir l’état d’avancement du projet de loi qui va créer le mécanisme national de prévention de la torture au Bénin. Comme vous le savez, ce projet de loi a choisi le modèle d’abriter le mécanisme national de prévention de la torture au Bénin au sein de la Commission Béninoise des Droits de l’Homme (CBDH). Pour nous c’est très important puisque le Bénin a signé le protocole facultatif en 2005 et la ratifié en 2006. Et donc depuis, il n’a toujours pas créé son mécanisme national de prévention de la torture. Donc la raison principale de notre présence au Bénin, c’est de voir avec les autorités mais aussi avec le parlement principalement où en était la loi. Et il était maintenant très urgent de voter cette loi qui à la fois réforme la CBDH mais en même temps crée le mécanisme national de prévention de la torture du pays qui je le rappelle est un engagement essentiel qui résulte de la ratification par le Bénin du protocole facultatif relatif à la prévention de la torture et le traitement cruel, inhumain et dégradant. Je suis très satisfait et je dirai même que je suis très optimiste parce-que le Président de l’Assemblée nationale nous a promis qu’il fera tout son possible pour que le texte de loi puisse être voté dans le meilleur délai. Et nous lui avons rappelé qu’il était important pour nous que le texte soit voté de manière à ce que l’on puisse travailler d’une manière plus intense avec le gouvernement béninois pour mettre en place de manière la plus conforme possible au protocole facultatif de cette institution qui est le mécanisme national de prévention de la torture au Bénin… »
POLO. AHOUNOU
