En prélude au vote de loi sur la Chefferie traditionnelle au Bénin : Le roi ADEWORI IWALOYE d’Adja-Ouèrè reçu par le président VLAVONOU | Assemblée Nationale du Bénin

En prélude au vote de loi sur la Chefferie traditionnelle au Bénin : Le roi ADEWORI IWALOYE d’Adja-Ouèrè reçu par le président VLAVONOU


 

 

Une délégation de l’Association pour le Développement de la Cité Royale d’Adja-Ouèrè conduite par le roi ADEWORI IWALOYE a été reçue dans la matinée de ce lundi 10 mars par le Président de l’Assemblée nationale Louis Gbèhounou VLAVONOU. Au cœur des échanges, la reconnaissance du royaume d’Adja-Ouèrè dans le cadre du vote de la loi sur la chefferie traditionnelle au Bénin déjà en examen au parlement actuellement. La délégation est venue exposer à l’autorité parlementaire, la particularité du royaume d’Adja-Ouèrè.

Moukaram BANKOLÉ, fils du royaume d’Adja-Ouèrè et porte-parole de la délégation s’est confié à la presse parlementaire à l’issue de l’audience:

« …Nous sommes venus voir le président de l’Assemblée nationale pour lui exprimer notre doléance qui est celle relative à la reconnaissance de notre royaume qui existait depuis le 16ème siècle comme étant un royaume dans le cadre de la loi sur la chefferie traditionnelle au Bénin en examen à l’Assemblee nationale. Il faut dire que cette démarche, nous l’avons mené parce-que nous avons constaté que dans les différentes publications qui se font de part et d’autres, notre royaume n’a pas été reconnu. Et nous pensons que c’est une méconnaissance de l’histoire du royaume d’Adja Ouèrè à travers l’historique même déjà de sa mise en place et ses organisations et tout ce que c’est devenu aujourd’hui. Nous avons aujourd’hui le roi d’Adja-Ouèrè qui est intronisé depuis le 16 mai 1973 et qui est d’ailleurs le 16ème roi du royaume d’Adja-Ouèrè. Et nous avons pu démontrer au Président de l’Assemblée nationale que Adja-Ouèrè a la particularité de la longévité au pouvoir de nos rois. Nous sommes venus et nous avons apporté des informations au président de l’Assemblée nationale et des documents qui seront reversés à la commission des lois pour que cette doléance soit prise en compte parce-que ça constitue en réalité un droit pour notre royaume.

Le Président de l’Assemblée nationale nous a prodigué beaucoup de conseils, nous a quand même rassuré quant à la prise en compte de l’information. Il nous a également demandé d’apporter des documents qui soutiennent notre position. Par ailleurs il nois a expliqué que ce n’est pas encore une fin en soi. Si cette loi était votée, elle pourra être aussi réétudiée au regard des nécessités… »

POLO. AHOUNOU


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