Lusaka, capitale de la Zambie a abrité du 4 au 5 avril 2024 la Conférence du Réseau Parlementaire d’Afrique australe contre la Corruption en abrégé SAPNAC. Il s’agissait pour les participants d’examiner et d’adopter une Charte pour le Réseau Parlementaire d’Afrique australe contre la Corruption (SAPNAC) ; d’élire son Comité Exécutif; d’examiner et d’adopter son plan d’action et enfin de procéder au lancement officiel de ses activités.
Le Parlement béninois à travers une délégation conduite par le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a pris une part active à ce rendez-vous qui a connu la participation de quatre autres Parlements à savoir, Malawi, Côte d’Ivoire, Zimbabwe et Zambie.
C’est d’ailleurs en sa qualité de Président du Conseil d’Administration de l’APNAC que le Président Louis Gbèhounou Vlavonou a procédé à l’ouverture officielle des travaux de cette conférence du Réseau des parlementaires d’Afrique centrale contre la corruption (SAPNAC). Il était pour la circonstance entouré des membres du Conseil d’Administration de l’APNAC, des députés des parlements de la SADC et des députés membres des sections de l’APNAC existantes, du Forum Parlementaire de la SADC ainsi que les partenaires au développement.
« Le Réseau des Parlementaires de la région de l’Afrique Australe contre la corruption (SAPNAC) est aujourd’hui mis sur les fonts baptismaux suite à de nombreuses consultations, concessions et jérémiades dont nous avions eues régulièrement les échos. Ce regroupement, faut-il le rappeler, est la coalition des sections nationales de l’APNAC en Afrique Australe, pensée dans le but de coordonner et de mutualiser les efforts et les actions de promotion de la bonne gouvernance et surtout en matière de lutte contre la corruption afin d’obtenir de meilleurs résultats. C’est un regroupement tant souhaité dont l’Assemblée générale biennale de Cotonou en 2022 en avait même fait une des recommandations fortes qui ambitionnait de voir les blocs régionaux géo-économiques de l’Afrique subsaharienne s’approprier de l’outil qu’est le réseau APNAC », a rappelé le Président Louis Vlavonou. Il n’a pas manqué de saluer le travail de fourmi fait par les députés Namburete (Mozambique), Dimba (Malawi) et l’Hon Mliswa (Zimbabwe), tous membres du conseil d’administration de l’APNAC pour que se réalise effectivement cette recommandation forte issue de la rencontre de Cotonou.
A signaler qu’au cours de la conférence, les échanges et discussions qui ont été menés ont contribué à mieux cerner le Rôle des Parlementaires dans la Lutte contre la Corruption au sein de la SADC.
La corruption, sous toutes ses formes, constitue une menace grave et dangereuse pour le tissu de nos sociétés ; elle érode la confiance dans les institutions, entrave le progrès économique et sape les fondements mêmes de la démocratie. Elle prive nos citoyens des opportunités qui leur reviennent de droit, perpétue les inégalités et entrave le développement durable. Face à cette réalité et aux défis à relever, il importe, selon le Président Louis G. Vlavonou de créer des synergies. Et c’est avec une grande joie qu’il constate que les sections issues de la SADC prennent le pas afin de fédérer leurs actions pour mieux lutter contre la corruption.
« La création de cette institution régionale, la SAPNAC souligne notre engagement inébranlable en faveur de l’action collective et de la collaboration dans la lutte contre la corruption. Elle marque une étape audacieuse mais décisive dans la construction d’un avenir où l’honnêteté et l’intégrité prévalent et où l’État de droit est respecté sans compromis afin de garantir le développement intégral de notre si cher et beau continent, l’Afrique », a souligné le Président du Conseil d’administration de l’APNAC.